PROCESS /
TERRE + JESMONITE ( RESINE NON TOXIQUE )
1. moulé en terre crue
2. coulé en jesmonite (résine acrylique non toxique)
3. coloré à base de pigments naturels
4. poncé / ciré
Je construis mes objets en pensant la production comme un cycle. Je
travaille des moules en terre sculptée à la main. Je dessine les formes du vide
intérieur et extérieur de l’objet. Puis je les coule en jesmonite (résine
acrylique non-toxique) que je colore dans la masse grâce à des pigments
naturels que je fabrique (charbon de bois, terre, roche, végétaux) . Le geste
de la main laisse apparaître sur l’objet des irrégularités, des traces et des
trous qui font état de la rencontre entre la main – la terre – la résine.
Mes
objets sont ensuite poncés et cirés à la main, la terre qui a servi au moule
est recyclé afin de recommencer ce processus pour construire de nouvelles
pièces.
La mise au point de cette technique est arrivée à la suite de nombreuses expérimentations. Au départ, ma volonté était celle de copier ou créer des ersatz de roches, minéraux, ou formes naturelle que je croisais lors de mes balades. J’ai commencé par les redessiner en 3D, les scannés, et les imprimés, mais j’ai très vite été rattrapé par la distance créée entre numérique et manuel. De plus, le matériau plastique n’était pas celui souhaité. Au cours de mes recherches, je suis tombée sur la jesmonite, comme cité plus haut, une résine acrylique non-toxique qui, dans son mélange se rapproche du plâtres et dans son aspect de la terre. Contrairement à la céramique, je n’ai besoin d’aucune cuisson donc aucune autre énergie que celui de mon corps. Par mon processus décrit plus haut, la conception de l’objet est très spontanée. Je passe rarement par le dessin physique tout se dessine dans ma tête et dans mes mains. Je projette une forme que je fabrique par le vide du moule en terre. Une fois la forme coulée et figée, je viens « déterrer » la pièce, créant ainsi la surprise. Cette action me rappelle celle de ma récolte de pierres lors de mes ballades, comme apercevoir un caillou, enfouie sous la terre, le ramasser, le nettoyer et le garder tel quel, comme un objet précieux dessiné par le temps.
La mise au point de cette technique est arrivée à la suite de nombreuses expérimentations. Au départ, ma volonté était celle de copier ou créer des ersatz de roches, minéraux, ou formes naturelle que je croisais lors de mes balades. J’ai commencé par les redessiner en 3D, les scannés, et les imprimés, mais j’ai très vite été rattrapé par la distance créée entre numérique et manuel. De plus, le matériau plastique n’était pas celui souhaité. Au cours de mes recherches, je suis tombée sur la jesmonite, comme cité plus haut, une résine acrylique non-toxique qui, dans son mélange se rapproche du plâtres et dans son aspect de la terre. Contrairement à la céramique, je n’ai besoin d’aucune cuisson donc aucune autre énergie que celui de mon corps. Par mon processus décrit plus haut, la conception de l’objet est très spontanée. Je passe rarement par le dessin physique tout se dessine dans ma tête et dans mes mains. Je projette une forme que je fabrique par le vide du moule en terre. Une fois la forme coulée et figée, je viens « déterrer » la pièce, créant ainsi la surprise. Cette action me rappelle celle de ma récolte de pierres lors de mes ballades, comme apercevoir un caillou, enfouie sous la terre, le ramasser, le nettoyer et le garder tel quel, comme un objet précieux dessiné par le temps.